PROLOGUE : Les Étoiles et les Enfants

[Charbal]

Le vent soufflait si fort que les vêtements de tout un chacun claquaient au vent. Les coiffures se mêlaient au chaos ambiant et flottaient sans retenue tandis que la Familia Caelestis du Fils des Étoiles, le Serpent d'Aaron connu sous le nom de Charbal, prenait lentement vie. Le Serpent avait décidé. Il était temps d'agir.

Dans le Monde des Esprits, le temps est très subjectif. Ce qui pris quelques instants à Charbal dura quelques décennies sur la Terre Prosaïque. Le Fils des Étoiles rassemblait sa Famille, ses enfants, pour remplacer ceux qui lui manquait déjà tant. C'était il y a près de deux milles ans. Maintenant, c'est une époque nouvelle, une ère de technologie sans précédent, où chaque petit esprit humain a trouvé le moyen de se connecter à ceux de tous ses frères et soeurs à travers le monde au travers d'un moyen aussi simple que l'ordinateur. Voyageant à une vitesse incroyable, chaque idée est automatiquement offerte au monde, filtrée, analysée et rejetée en l'espace de quelques minutes. Parfois, elle passe le test. Dans un cas comme dans l'autre, la mission que Charbal s'est fixée est maintenant d'autant plus sacrée qu'elle est nécessaire. Sa Famille doit vivre : elle va changer la Création à jamais.

Le vent se calma instantanément. Comme si le Monde reconaissait que l'heure est grave: l'univers qui prend son souffle pour voir ce qui va se passer. Il ne se passe pourtant rien... ou presque. Huit individus de différentes époques de la modernité voit leur vie, leurs valeurs et leurs âme être transfigurés à jamais. Lentement, mais avec l'assurance du Dieu avant de créer, le Serpent d'Aaron est descendu du ciel. Un ciel profondément noir, avec des étoiles à perte de vue. Trop d'étoiles. Trop de choses : la voie lactée, des planètes, des étoiles filantes... Tout est visible, ce soir. Et le Serpent sourit, si tant cela est possible. Il se pose tranquillement sur la Terre et ouvre son âme. Le temps se fige et l'univers cesse de se mouvoir. Il relâche un puissant souffle et, l'espace d'un instant, la Terre et ses éléments se déchaînent. Une violente tempête balait le monde et ses habitants : les volcans s'animent, les flots se déversent sur les continents et le sol tremble. Le souffle du Serpent se divise, s'entrechoque et explose d'un seul coup, rejoignant ses huits futurs enfants, chaque vent portant en lui un morceau de l'âme de Charbal, une fraction de sa réalité, de sa personnalité et de ses croyances. Aussitôt, comme comblée d'un tel tableau, le Monde se tait. Le Serpent d'Aaron quitte pour le Monde des Esprits et les éléments retrouvent le calme absolue. Une telle violence, suivie d'un tel calme ! Les femmes et les hommes du monde n'y ont vu que du feu. Pour eux, la Terre est telle qu'elle l'a toujours été. Pour eux, le pire a été évité. Pourtant, en Enfer comme au Paradis, on n'en est pas si sûrs. Des Nobles murmurent, un Ymera s'agite, quelques Magisters secouent tristement la tête. ''Charbal a de nouveaux enfants!!!'', s'écrie Cédron. ''Une famille toute fraîche affronte l'éternité...'', murmure Danyael. Et encore, quelques noirs sourires inconnus camouflent le genèse de quelques plans bordés de noirceur.

Charbal repose à nouveau sur les hautes branches d'Yggdrasil. Il s'est enroulé sur de jeunes ramures et observe, comme à son habitude, l'extérieur de la Création. Sa nouvelle famille est encore frappée d'un choc. Il est trop tôt pour les rencontrer. Les étoiles lointaines se meuvent lentement et les Serpents d'Aaron encore plus. Sauf lorsqu'il le faut. Rapide comme l'éclair, il transporte ses nouveaux enfants encore confus. Ceux-ci ne savent même pas encore ce qu'ils sont devenus, pourquoi ils vivent une si intense expérience. Leur âme a été déchirée : un fier Serpent d'Aaron y a inséré un morceau de lui-même, une ramification de son intelligence et, surtout, un fragment de sa puissance. Sa voix résonne dans la tête de ses enfants tout juste formés : ''Vous êtes des Gardiens. MES Gardiens''. Lorsque les huits élus de Charbal ouvrent enfin les yeux, ils ne sont plus à Montréal. Ils ne sont plus sur Terre. Ils ne savent plus. Ils sont dans une ville fantastique, immense, composée uniquement de milliers de tours. Ils flottent dans un ciel infini, défiant toute logique, toute physique. Ils se sentent brisés et détruits mais, en même temps, indestructibles. Ils se savent extrêmement puissants. Ils font parti de l'univers, littéralement. Et devant eux se dresse un homme vêtu d'un complet cendré rayé de noir coupé à la perfection. Il est dans la quarantaine, a le regard gris perçant et porte une cravate rouge sang. Il a une bague en argent en constante reconstruction à la main gauche, sur l'annulaire. Il a les cheveux courts, de la couleur de l'acajou, coiffé de façon moderne et tendance. À ses côtés, comme mu par lui-même, un attaché-caisse se déplace sur le sol et l'accompagne dans ses déplacements. Le regard calculateur et cruel, il fixe successivement chaque Noble qui se dresse devant lui.

''Je me nomme Edgard Legaludec. Vous êtes ici chez vous, mais dans MA ville. Locus Turris m'appartient mais je vous y autorise. Sur recommendation, je vous alloue également chacun une portion de la Cité ; faites-en ce que vous voudrez bien. Mais JAMAIS, au grand JAMAIS, vous n'êtes autorisé à faire vos sales Miracles dans mes plates-bandes. Le quartier connu sous le nom de Burrard District vous est strictement interdit. Sur ce , je vous laisse le soin de vous mettre à l'aise vous même. J'ai mieux à faire.''

L'homme se retourne et quitte la grand place sur laquelle la nouvelle famille est arrivée. Chacun se regarde, se jauge. Personne ne s'est vu auparavent. Mais tout un chacun sent bien qu'il partage avec les autres un lien plus puissant que n'importe quel famille. Ils sont les Dieux d'un même tronçon du monde : Charbal. Ils ''savent'' qui il est, intuitivement. Mais ils ne savent pas où le trouver. Ils commencent donc les présentations.

***Ici, chers joueurs, ne faites que révéler les informations que vous avez donné sur vous-mêmes aux autres joueurs. Après cette courte présentation, il y aura un bond dans le temps de 12 ans : pendant ces années, prisonniers de Locus Turris, vous avez appris par vous-mêmes vos pouvoirs. Vous avez construit par vous-mêmes vos quartiers respectifs dans la Chancel. Vous n'avez encore jamais eu la chance de rencontrer Charbal ni d'accéder à Burrard District (Legaludec contrôle bien mieux ses pouvoirs que vous à ce stade. Il vous en a bloqué l'accès). Suite à cette introduction, je vais poster la suite, qui sera votre première rencontre avec Charbal. Profitez-en pour ajouter tout ce que vous n'avez pas dit sur votre personnage ou votre bout de Chancel : vous avez 12 ans à combler !***

[migdal tsadoq]

Migdal Tsadoq avait les yeux remplis de larmes. Ses mains tremblaient si fortement qu'elles semblaient sur le point de se détacher de son corps. Il avait l'air d'un homme qui devait absoluement dire quelque chose : cependant, sujettes à des secousses analogues à celles de ses mains, ses lèvres ne laissaient filtrer aucun son. Il regardait nerveusement autour de lui. Spontanément, sans qu'il sembla l'avoir souhaité lui-même, un fauteuil Louis XIV se matérialisa derrière lui et il s'y laissa choir lourdement, laissant de côté sa posture normalement droite et rigoureuse. Il prononça enfin quelques mots :

''Mes frères... Mes soeurs... Le sentez-vous, en vous, dans votre coeur ? Est-ce que vous vivez ce débordement d'amour ET de haine qui nous lie les uns aux autres ? J'ai peine à y croire. C'est comme si j'avais... grandit une enfance complète avec chacun d'entre vous, individuellement, mais sans en garder aucun souvenir. Mon Dieu ! Moi qui avait renoncé à mon Dieu ! Que se passe-t-il ? J'ai l'âme qui hurle au désespoir et qui s'extase en même temps. Je... Je... Que faisons-nous ici, qui sommes-nous ? Je vous le demande, chèrs frères et soeurs... Je vous le demande. Savez-vous ce qu'est cet être, Charbal ? Qui était cet être affable et désagréable, ce Legaludec ? J'ai une étrange impression en moi, comme si je pouvais changer le MONDE !''

Sur cette phrase, Migdal lève négligeamment la main. Un petit podium cylindrique en basalt, d'environ un demi-mètre de haut, apparait alors sous chacun de vous. Il éclate d'un rire sonore et haut perché et sombre dans ses pensées, toujours confortablement installé sur son Louis XIV. Vous l'entendez murmurer :

"Ein moukdam ou'meou'har baTorah'...
Ein moukdam ou'meou'har baTorah'...
Ein moukdam ou'meou'har baTorah'..."

***Un commentaire. Ici, Migdal a fait deux Miracles de type Realm : je ne calcule même pas si ça lui coûte des PM car ce sont des Miracles de type COSMÉTIQUE. Je vous encourage à les utiliser pour agrémenter votre Roleplay comme bon vous semble. Ces Miracles ne doivent jamais avoir d'effet autre qu'esthétique. Merci !***

[Vincent]

Cassus, plutôt affairé à regarder s'il était intacte, s'il ne lui manquait aucun membre, s'il n'avait aucun trou, écoutait très peu ce que disait Midgal. D'ailleurs, il ne se souciait pas non plus de l'incohérence de tout ce qui venait de ce passer. Il était en transe devant ses impressions nouvelles, devant toutes les expériences qu'il venait de vivre, devant tout ce qui avait été pour lui trop rapide. Il sentait que malgré tout l'argent qu'il possédait, tout le pouvoir qu'il avait sur les gens qui l'entourait, il n'avait pas réellement pu se permettre de vivre ce qu'il venait de vivre là, il y a quelques secondes, mais il se sentait comme s'il venait de le faire. Encore ébahit de tout ce chaos, il se roula sur le séant, son ventre s'étirant sous son propre poids pour s'affaisser devant lui et observa comme pour la première fois les autres avec qui il sentait un lien plus fort qu'avec quiconque autre qu'eux..

"Est-ce cela là mort? La vie ne serait-elle qu'un commencement à quelque chose d'encore plus grand? Plus somptueux, plus intense? Êtes-vous des gens que je connais? Il me semble vous avoir déjà vu."

[Osirion]

Osirion regardait partout, incertain de ce qu'il voyait, ou du moins, ce qu'il croyait voir. Tout ce qu'il regardait trop longtemps semblait bouger de leur propre chef,comme si toute la création était vivante et respirait. Il regardait les autres membres de sa nouvelle famille. Chacun d'eux unique. Il s'assit sur le banc improvisé dont la surface ce modifia subtilement.

Je ne crois pas que nous soyons mort.

**il regarde ses mains, des arcs circulaient entre ses doigts. Il sourit**

Au contraire, je ne me suis jamais senti si vivant!

**il lève les bras vers le ciel**

Sentez-vous cette énergie qui coulent en vous? Je me sens comme un dieux!

**il se lève marche un peu, et ce retourne**

Je ne sais pas qui est cet être affable, mais si il nous a donné des quartiers, le mieux que l'on puisse faire, c'est ce reposer et tenté de comprendre avec les idées claires demain...

[Duchesse des ombres]

Parmi le groupe de personnes se trouve une jeune fille d'à peine 13 ans.Bien qu'elle se soit retirée instinctivement dans un coin plus sombre à l'écart des autres, elle garde un regard très assuré. Scrutant tous et chacun, les analysant d'une attitude très calme et posée. Son regard, lorsqu'on la regarde, pénètre au plus profond de vous comme si elle devinait le côté le plus sombre en chacun. Lorsqu'elle s'adresse à vous des ombres commencent à parcourir son corps et à se mouvoir plus ou moins vite.

- Vivant, mort? Non le monde s'est juste éclairci. Il va falloir s'appuyer sur nos forces pour pouvoir bien utiliser nos faiblesses.

C'est ainsi qu'elle se retire telle une ombre dans sa nouvelle demeure.

[Osirion]

**Devant le manque de réaction de ses frères, Osirion quitte en hochant de la tête...**

[Equilibrium]

Equilibirum reste debout devant tous. Sans trop savoir pour quelle raison il est apparu devant tous ces étrangers. Mais ce sentiment d'appartenance envers les autres reste dans l'air. Je reste là en vous regardant dans les yeux. Cependant, ce podium sous mes pieds me laisse perplexe... Je regarde l'auteur de cette création et je lève le sourcis. Je ne prononce aucun mot et continu à regarder tous ceux qui se trouvent ici. Je pose le pied devant pour descendre du podium.
Je vous regarde et vous dit : "Bonjour à tous, j'espère que vous allez bien. Je tiens à me présenter, je m'appel Equilibrium. Je vais retourner chez moi à présent. Mais... si vous voulez venir faire un tour chez moi, ous êtes les bienvenue et ça me fera plaisir de vous offrir une boisson rafraîchissante. La journée commence mouvementée."
Equilibrium se tourne et se prépare à quitter les lieux pour retourner chez lui.

[migdal tsadoq]

"Attendez", s'écria soudainement Migdal. "Je refuse de vous voir déjà quitter."

"Il y a des choses que je veux savoir sur vous. Je vous aime et je vous hais, vous comprenez ? Et c'est insupportable de ne pas savoir qui vous êtes. Vous, avec les lunettes fumées... OUI, je me sens comme un DIEU. Toi, petite fille, que fais-tu ici ? Comment une enfant a-t-elle pu survivre à tout cela ? Et vous, le Gros... Qui êtes-vous ? Et surtout toi, celui avec la moustache. Tu es Nazi ? Nous sommes en 2010, merde ! Évolue ! Je ne comprends plus rien."

À ce moment, une larme coule sur la jour de Migdal.

"Écoutez, tout ce que je veux savoir, c'est vos noms. Vos professions. Vos... passions ? Ensuite, séparons-nous. Mais je DOIS vous connaitre. Je vais débuter. Je me nomme Migdal Tsadoq, je suis Architecte à Montréal, une ville Canadienne. D'ailleurs, je peux vous dire que l'endroit où nous sommes est étrange ! Il n'y a que des tours et ce, de TOUTES les époques. Comme si un architecte de chaque décennie depuis le Dei Architectura avait construit une tour. C'est...magnifique et troublant. Vous savez, ce sont là mes passions. L'architecture, la Torah, l'histoire... La généalogie aussi. Et vous ?"

[Greüben]

Le gros bourrin chauve se sentit interpellé quand l'autre mauviette frisée prononça le mot : "Nazi..."

"Toi le Gros Nez, tu me pompes l'air... Et je suis d'humeur massacrante... J'ai une guerre à livrer et saches que si tu veux survivre, tu devrais te tenir loin de moi, parce qu'au moment où tu me feras face, même tes "pouvoirs divins" ne t'empêcheront pas d'implorer que je t'achève rapidement..."

Il se caressa la moustache en fixant continuellement Migdal dans les yeux.

"Il semblerait bien que l'on se rencontre ici pour une raison bien précise, sinon tout cela ne rimerait à rien... Un nom résonne dans mes oreilles... Charbal... Et lorsque je l'entend, chaque fibre de mon corps vibre d'un léger frisson... Vous ne pourriez pas vraiment comprendre ce que je ressent, peut-être à part le mec bien dodu, là-bas... L'extase de la haine, la beauté du mal et de la cruauté... Mais bon, passons..."

Il posa enfin son regard sur tous les autres...

"Et que nous veut ce Charbal?"

[Duchesse des ombres]

La jeune fille se transforma en ombre pour réapparaitre au milieu de tous.

Écoutez, je ne crois pas que ce soit le moment de laisser nos valeurs respectives envenimer ce moment. Pour la première fois dans ma courte vie, je me sens enfin chez moi. Je me sens plus forte, je me sent améliorée. Comment ai-je survécu, je ne serais le dire mais je sais que maintenant j'ai trouvé ma nouvelle demeure. J'ai l'impression que nous devrons garder nos questions pour un autre jour et pour l'instant commencer par nous présenter.

Le nom de mon ancienne vie, car je trouve qu'il est maintenant désuet, était Daphné Ladouceur. J'ai l'intention de me créer une nouvelle vie ici donc une nouvelle identité va de soit.

Je vous laisse la parole.

Elle redevint de l'ombre.

[Greüben]

Le gros moustachu grogna vaguement... Il se bomba le torse, claqua des talons en faisant le salut Nazi et dans toute sa magnificience et sa splendeur, se présenta:

"Haupstürmfurher Greüben Wulhaus! Mais je crois que vous devriez m'appeler Herr Furher maintenant... Et ça vaut aussi pour toi, saleté de yuppin..."

Il fit mine de s'assoir, et lorsque son postérieur arriva à hauteur de chaise, se matérialisa sous ce dernier un trône magnifique orné de visages muets, fixés dans la torpeur infinie d'une douleur fulgurante. De la gauche et de la droite, arrivèrent deux blondes aux yeux bleus qui s'agenouillèrent devant Greüben, l'une pour lui masser les pieds et l'autre affairée à lui baiser le corps.

"Je sens qu'on en a pour un bail à écouter les interminables histoires de tous et chacun ici, alors autant s'installer confortablement..."

[Osirion]

Je suis ... Osirion

***Osirion ce retourne en disant c'est mot et marche a nouveau vers le groupe***

Mon ancien nom n'a plus d'importance, car cette personne est morte. Je me rapelle que d'une chose... Je suis la foudre, je suis la force qui tient le monde dans un tout... je suis... je ne sais plus ce que je suis...

***Osirion retire ses lunettes et vous voyez que ses yeux ne sont que des arc électriques ce tortillant dans tous les sens***

Je vois... mais sans yeux... Je me sens libre, mais au combien chargé de responsabilité... J'ai tellement de questions... mais peu de réponse. Je ne peux affirmé qu'une chose, je ne suis plus un homme.

***Il s'assoit dans le vide et flotte, comme si l'air était tellement dense qu'il pourait le soutenir.***

[Equilibrium]

P.S Les guillements sont utilisés pour les paroles... au cas. Merci

Equilibrium vous regardent tous en train de parler. Je me suis retourné lorsque je vous aie vu reprendre la parole. À chaque fois que vous faites des miracles ou que vous utilisez vos pouvoirs, je vous regarde avec un air de questionnement.

"Bonjour à vous." Après que tous aie parlé. "Je vois que vous ne craignez plus d'afficher vos couleurs. Mais n'aiyez crainte, vous n'êtes pas des Dieux. Loin de là. Vous avez peut-être oublié le passé, peut-être pour certain, peut-être pas, mais je n'accepterai pas, et ce en aucun prétexte, que l'un d'entre vous utilise ses pouvoirs contre l'une des personnes qui se trouvent ici ou même encore de nos alliés."

Je reste debout après avoir prit la parole et je vous regarde tous dans les yeux.

"Et bien, comme je vous l'aie dit plutôt... vous êtes les bienvenue chez moi. Vous pouvez y venir maintenant, il y a tout pour plaire. Des boissons, des femmes, des salles de repos, car je crois que plusieurs d'entres vous auraient peut-être besoin de moment de réflexion sur leur venue ici. Je ne tiens pas à vous brusquer, mais si vous voudriez parler autour d'une tasse de thé tout près de mon foyer, cette situation est disponible pour chacun de vous, et de plus, il me fera plaisir de vous accueillir chez moi."

Je reste debout attendant une réponse de votre part.

[Osirion]

***Osirion fixe Équilibrium de ses yeux vide***

Alors c'est que tu en sais plus... je me souviens vaguement de mon ancienne vie... mais je n'ai que des souvenirs. Tout ce que je sais, c'est que je suis plus libre que jamais. Et que le voyage ici ne fut pas de tout repos. Alors j'accepte votre offre. Je ne sais pas si d'autre personne de cette assemblée vont nous suivre ... mais je suis intrigué par ce que tu pourrais m'apprendre.

***Osirion remets ses lunettes fumés.***

[Charbal]

"Peut-être que moi, je vais accepter cette invitation... Elle est alléchante, non ?"

Chacun de vous se retourne d'un seul mouvement pour regarder l'origine de la voix. Un regard qui ne vous aide que partiellement. L'homme (est-il vraiment un homme?) que vous avez devant vous semble venir de nulle part. Son apparence est si... ordinaire. Cependant, vous êtes incapables de fixer ses traits dans votre mémoire. Une seule note vibrante résonne au fond de votre esprit : ALECTO.




Cette image est tout ce que votre esprit est capable de garder de cet être lorsqu'il n'est plus dans votre champ de vision. Il continue alors de parler, avec sa voix unique, grave, monotone.

"Vous êtes les petits nouveaux... J'ai de la difficulté à saisir toutes les implications de ce moment... Vous êtes si... différents ! Et avant que vous n'ayez l'idée de me poser un tas de questions, ça ne m'intéresse pas. Je suis venu VOIR et ÉCOUTER. De toute façon, je ne sais rien des questions que vous avez. Vous êtes tout frais tout neuf et vous êtes coincés ici pour DOUZE ANNÉES. Ça, je peux vous l'assurer. C'est exactement ce qui s'est produit avec les autres. Alors, on va se la prendre, cette boisson ?"

Il commence très, très lentement à se diriger vers Equilibrium.

[Vincent]

Cassus Vicus, jusqu'à maintenant pensif et très oisif, continuait d'observer ses frères et soeurs. Lorsque Alecto sorti d'on ne sait pas où., il le dévisagea comme pour percer à travers le voile anonymat qui l'entoure, mais se ravisa rapidement, las de s'efforcer pour quelque chose d'aussi futile. Puis après un long et lourd bâillement, il leva le bras au ciel, laissant retomber sur son coude et sur ses épaules les bourrelets flasques de son bras. Il claqua des doigts et un bruit sec et résonnant sembla résonner à des kilomètres à la ronde. Lorsqu'il redescendit le bras, il laissa voir dans le bout d'horizon qu'il dissimulait 4 silhouettes se pressant dans sa direction et portant un large trône orné de pierres précieuses et d'épais coussins de velours. Au pied du trône était allongée une autre silhouette.

" En effet, je suis las de se décors mondain, j'espère que vous êtes bon hôte Equilibrium, car je n'ai pas seulement soif présentement, j'ai faim aussi. Et il n'y a rien de mieux pour faire bonne rencontre qu'une table regorgeante de vivres, de boires et de jolies créatures. Je vous suis dès l'instant où mes serviteurs arrivent.

[migdal tsadoq]

"Et bien vous me dégoûtez. Moi, j'irai à pieds, sur les deux bonnes jambes que m'a données le Créateur. Et j'espère que vous avez honte de jouir de l'asservissement d'autrui et d'être aussi gras. Je parle également de vous, חזיר Nazi. Quant à vous, l'homme mystérieux, j'ai déjà bien des secrets à percer sans m'embarasser de vous. Adieu. J'ai de grands projets pour cette ville. Le ciel est magnifique et je compte bien m'en rapprocher le plus possible. J'ai déjà dans la tête les plans du plus grand édifice moderne jamais conçu par l'homme ! Et il sera ici, à la gloire des cieux. Messieurs, mesdames, nous nous reverrons chez Equilibrium. Je prends mon propre chemin pour trouver un emplacement digne de ce nom. Si jamais vous avez besoin de mes services, je puis vous fournir d'excellents idées ou pistes de réflexion pour construire vos habitations. Vous voyez, il n'y a PLUS AUCUNE LIMITE.Que אלוהים vous garde."

Migdal s'éloigne alors d'un air digne, la tête haute. Vous le voyez escalader un escalier de marbre blanc qui se forme sous ses pieds au fur et à mesure qu'il grimpe. Il se rend sur le toit de la tour la plus proche et ainsi de suite, de plus en plus haut, jusqu'à disparaître de votre champ de vision.

***NOTE : Les caractères étranges sont bel et bien de l'Hébreux. Le premier mot veut dire "porc" ou "pourceau", alors que le second signifie "Dieu", sans grande surprise. Attendez-vous à ce que ça se reproduise... N'est-ce pas, Alex ? ***

[Equilibrium]

Je reste debout devant ce nouveau venu Alecto, je regarde ensuite Osirion de même de Midgal et Cassus et fait un signe de tête en signe d'approbation à leur réponse de venir chez moi. Je me retourne et regarde les autres... attendant une réponse de leur part... La Duchesse des ombres, qui a l'air peu bavarde... Et Greüben, le néo Nazi fachiste qui est sûrement prêt à tuer n'importe qui ou n'importe quoi seulement dans le but d'avoir l'attention du Führer....

[Greüben]

Greüben caressa son abondante moustache, réfléchissant à l'invitation d'Équilibrium...

"Va pour les putes...", dit-il, un air stoïque.

Il se retourna vers Migdal, et un rictus narquois s'afficha sous sa moustache.

"Et au passage, "Jüdische Hund", je connais l'hébreu aussi bien que l'art raffiné de la torture... Il faut toujours
connaitre son ennemi aussi bien que soit-même... Seulement, c'est trop sale pour que ma langue ne prononce un seul de ces mots..."

Sur ce, il se leva de son trône, qui s'enfonça immédiatement dans le sol et attendit le mouvement de masse...

[Duchesse des ombres]

La jeune fille sorti de l'ombre.

-Je viendrai.

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